Alpes 2015

Il y a quelques mois, j’ai vu une ouverture pour un de ces plans qu’on ne peut réaliser qu’en saisissant une opportunité au passage. J’ai donc planifié une traversée des Alpes en cyclocamping, avec beaucoup de dénivelé et quelques cols muletiers.

Voici l’itinéraire tel que je le planifiais au printemps (et dont je n’ai pratiquement pas dévié au final!).

Puis est venu le temps des préparatifs, j’essaie de prendre le contrôle sur toutes les choses que je peux maîtriser. Cela permet de mieux appréhender l’imprévu, qui est tout de même un peu ce que l’on recherche sur ce genre de projet!

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Bagages déballés
Bagages emballés!

Après deux semaines de vacances au bord de l’Atlantique, je quitte ma petite famille en ce lundi 17 août. A travers les marais salants, je rejoins la gare du Pouliguen et prends le train pour un long trajet à travers la France.

Batz

 

Arrivé à Genève, je prends le temps de faire le tour de la ville, un peu déçu que le jet d’eau ne soit pas en fonctionnement. L’auberge de jeunesse est spartiate, je suis le premier couché dans notre chambre dortoir. Cette fois, je n’ai pas à subir de ronfleur ou de fêtard, cool!

La pluie remplace le jet

 

Il est 6 heures du matin lorsque j’enlève mes draps en silence dans la pénombre, je sors discrètement de la chambre et j’attends l’ouverture du petit déjeuner bien qu’il fasse déjà jour. Je mange solidement et pars vers 7h, la ville se réveille.

Potron minet

La traversée de Genève me rappelle mon trajet de vélotaf, les aménagements cyclables en moins. Je suis impatient de me frotter aux Alpes, mais je dois faire une trentaine de kilomètres avant d’arriver sur Bonneville. J’attaque la montée sur le Grand Bornand avec le plateau du milieu, cela ne me semble pas monter…

Saint Jean de Sixt, la Clusaz et le col des Aravis ne me laisseront pas de souvenirs impérissables… En redescendant sur Flumet, je profite de la Poste ouverte pour m’envoyer mon sac de vélo en poste restante. La SNCF ne prends pas les vélos non emballés dans les TGVs et je ne veux pas me trimballer 500g de plus cette semaine!

La montée jusqu’aux Saisies est plus agréable mais j’attends la haute montagne…

Meuh

Il est 12h30 quand j’arrive en bas de l’autre côté, près de Beaufort. Je mange dans un restaurant assez moyen, avec une petite bière tout de même pour la route!

S’en suis une portion presque plate de 4km pour rejoindre Beaufort, ça me manque de bouriner sur le plat! Dans Beaufort, je prends la direction du lac de Saint Guérin, que j’atteins après une douzaine de kilomètre avec un pourcentage sérieux (8/9%). Je suis encore frais comme un gardon, je me fais plaisir… Après le lac, la route se dégrade assez rapidement et devient une piste quelques kilomètres avant le sommet.

Lac de Saint-Guérin

#gravel
Lac des Fées

J’ai du mal à trouver mes marques et je suis en fait fatigué de tous les efforts de la journée. Je mets plusieurs fois pied à terre pour prendre des photos, le paysage est extraordinaire. Arrivé au sommet du Cormet d’Arrêches, je suis très fier d’avoir franchi ce premier obstacle, et excité à l’idée de continuer tout une semaine de cette façon!

Qualité allemande, garantie sans micro contrôleur truqué
Premier jour, premier 2000

Je rigole beaucoup moins dans la descente, les cailloux sont bien gros pour mes pneux bien petits. Je me fais valdinguer et mes bras doivent encaisser les chocs. Je sers les dents en attendant un bitume bien lisse!

J’arrive à Aime et sur une grande route de vallée. Il me reste une vingtaine de kilomètre de descente de vallée avec le vent de face, je roule encore pas mal, suffisamment pour doubler un autre cycliste!

Je fais le plein au Super U d’Aigueblanche, contemple la jeunesse désœuvrée du coin et hésite longuement entre deux campings.

Celui que je choisis est parfait, tant pour l’accueil que la salle télé, salon chauffé avec pleins de prises!

Je tombe de sommeil, il doit être 20h30…

 

En ce mercredi matin, j’ai la désagréable surprise de ne pas retrouver ma serviette que j’avais mise à sécher au bloc sanitaire… Je revois mon itinéraire pour m’arrêter en acheter une nouvelle. Il fait assez frais, je me couvre de ma petite veste. Après 5km de plat, les 1500m de dénivelé sur 25km de la Madeleine m’attendent. Je monte sans m’arrêter, même pas pour enlever le coupe vent qui me tient vite trop chaud!

Il est à peine 9h30 quand j’arrive en haut, je n’ai pas vu grand monde…

Je profite du paysage en cassant un peu la croûte, et je repars dans la descente avant de tourner rapidement à gauche dans les alpages, via un chemin de traverse repérée à l’avance. Le chemin est magnifique, même si les remontées mécaniques sont des coups de canifs dans le paysage.

Je rejoins par des chemins et une petite route le col de Chausy, puis je redescends par la “grande” route Saint Jean de Maurienne. Je ne suis pas passé par les lacets de Montvernier, je me garde quelques routes à faire pour plus tard!

Je trouve une serviette micro fibre à l’InterSport et je me ravitaille au supermarché à côté. Cette bonne heure d’arrêt me fais du bien, il me reste encore quelques kilomètres à faire avant d’arriver!

J’ai choisi de monter la Croix de fer par Saint Jean d’Arves, en esquivant le Mollard qui m’aurait franchement rallongé. La montée est déjà très longue (2h30) et je commence à fatiguer, je ne dépasse plus les 140 pulsations par minute!

Encore une fois, les paysages sont majestueux et le climat idéal, avec 36° au pied et 14° au sommet.

La descente est vraiment sympa, je m’arrête quand même au Glandon profiter du paysage et prendre une photo. Les quelques remontées dans la descente me font très mal aux jambes, je suis impatient d’arriver!

Le passage sur le lac du Verney avec le vent dans le dos est grisant, je m’arrête enfin à Allemont très satisfait de ma journée. Le camping est peuplé de cyclistes, la région se prête parfaitement à des vacances 100% cols!

Micro caming

J’hésite un peu pour le repas du soir, l’épicerie étant dévalisée et les restaurants pas très accueillants. Je finis par choisir un restaurant tenu par des hollandais, grillades à volonté et plein de cyclistes! J’aurais aimé discuter un peu plus, mais je suis trop fatigué pour tenir une conversation après quelques bières!

 

Après une bonne nuit, je repars une nouvelle fois dans la fraîcheur. La vallée d’Oz est fantastique depuis le balcon que forme la route de Villars Reculas. Je profite autant que je peux de ces instants, les yeux grand ouverts.

Arrivé à Huez, la route est moins jolie, traversant une station bétonnée sans âme. Je m’attendais à un peu mieux de la part des lacets de l’Alpe d’Huez… Je continue après Huez vers Sarenne. On retrouve vite le côté sauvage, et le plaisir de quitter ces horribles remontées mécaniques. Je m’arrête un bon moment au col, il n’est que 9h30!

La descente assez dangereuse mais bitumée, donc pas si difficile!

J’arrive sur le tunnel du Chambon, fermé depuis quelques mois. J’ai repéré un petit passage au dessus, le même que celui utilisé par les locaux pour travailler de l’autre côté. Je suis un peu inquiet sur le fait de pouvoir passer en vélo…

Le début est assez roulant puis on quitte la piste pour un single à flan de montagne, assez cool tant que la pente n’est pas trop forte. Assez vite soit des cailloux ou des grosses descentes me font pousser le vélo, avec quelques passages très difficiles à porter le vélo. Je tente quelques épingles sur le vélo, c’est fun mais bien dangereux quand même… Je reste prudent sur les derniers mètres avant de retrouver la route en bas.

#offroad #chambon

Le tunnel étant fermé, je suis pratiquement seul sur la grande route vers Briançon, le pourcentage n’est pas très important, un vrai plaisir. Je m’arrête manger à la Grave, sans trouver de supermarché donc avec les moyens du bord et assez cher dans une petite boutique pour touristes… Je suis étonné par le nombre de touristes vu le tunnel fermé mais aussi par un cycliste “backpacker” qui arrive à toute beurzingue depuis le bas…

Je repars tranquillement jusqu’au Lautaret, mon corps commence à s’habituer et je ne souffre absolument pas de la montée.

Du Lautaret au Galibier, cela continue de monter jusqu’à 2600m dans un décor de glaciers assez incroyable. Je suis tellement content d’être là que tous les désagréments d’inconfort disparaissent (certains appellent cela de la douleur!).

La Meije au fond
Cyclimse

Je double le backpacker juste avant le sommet, on se prend mutuellement en photo au col, un bon souvenir mais plus de monde que ce que je peux en supporter! Lui a traversé le lac avec le Zodiac réservé aux locaux, il a un peu insisté, pas mon genre quoi…

La descente vers Valloire se fait à toute vitesse, dans la limite du raisonnable (45 de moyenne, 60 max). La petite remontée du Télégraphe me semble anecdotique, je ne m’arrête au col uniquement pour remette le coupe vent.

Pour la première fois depuis le départ, j’ai oublié de faire le plein des bidons… La remontée de la vallée de Maurienne ne présente ni café ni boutique, je traverse un mauvais passage… Après pratiquement une heure, je tombe enfin sur un Intermarché, je recharge autant que je peux le bonhomme!

Il reste encore 25km de faux plat montant jusqu’au Mont Cenis, ils se font assez facilement même si je commence à être bien entamé… Arrivé au camping, je vois un vététiste passer, je le reconnais aussitôt, une vieille connaissance bretonne!

On discute un peu, cela me fait du bien, on ne peut pas dire que j’use beaucoup ma salive dans la journée!

Je le laisse en bonne compagnie et je galère un peu pour trouver un restaurant qui me convienne. Je prends finalement mon dîner le plus cher du voyage mais c’est un véritable délice. C’est des vacances tout de même, il faut bien se faire plaisir!

 

Le lendemain matin, ma tente est trempée, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur… Mon téléphone/appareil photo baigne dans une petite flaque, avec de la condensation derrière la vitre de l’objectif…

Avec un filtre ça passait encore…

Je plie tout ça un peu dégoûté et commence à monter le Mont Cenis de bon matin. Encore une fois, des paysages magiques s’offrent à moi, avec le soleil se levant sur les sommets et des couleurs incroyables se reflétant dans le lac du Mont Cenis.

Là c’était complètement flou 🙁

Je descends à toute allure côté italien sur Susa. Je m’arrête prendre quelques spécialité italiennes, il n’est que 9h, je peux bien prendre un deuxième petit déjeuner!

Et puis le programme de la journée est plutôt bien garni. Le col du Finestre et ses 1700m de dénivelé ne s’offre pas au premier venu! Les premiers kilomètres sont terribles à plus de 10%. Après je ne sais pas si on s’habitue, mais on est facile quand cela monte à 8%. Pour avoir vu le Giro et la défaillance de Contador dans ce col, je savais que la fin était impressionnante avec son chemin de terre, ses lacets et son atmosphère de haute montagne. Après 2h30 de montée, je me pose un peu un sommet pour manger. Je suis un peu étourdi par l’altitude et les efforts déjà consentis.

Après une courte descente sur le bitume, je vire sur la Strada dell’Assietta, chemin militaire en altitude. Le chemin est vraiment en mauvais état et cela monte sévèrement. J’ai un coup de moins bien, je me pose sur le côté et m’endors aussitôt, pratiquement couché dans le fossé. Je dors 10 minutes et me réveille en pleine forme! Je trouve que je roule pas trop mal pour un campeur dans un chemin à 2000m sur un vélo de route. Mais je suis un peu déçu d’avoir des nuages me bouchant toute perspective… J’attendais ce moment avec beaucoup d’impatience mais je savais que je ne pouvais pas avoir un ciel clair garanti sur tout le trajet…

Grisaille
Plus qu’une solution, le selfie…

Après 33km de cette piste, j’arrive à Sestrière vers 16h30, on ne peut pas dire que j’ai été bien rapide…

Le col de Montgenèvre n’est pas évident après tous ces efforts, je suis un peu planté dans la montée… Je fais une nouvelle fois le plein en haut. Mais je n’ai pas très envie de faire du camping ce soir ci, surtout avec toutes les affaires trempées…

Je pousse donc jusqu’à Briancon, dans un hôtel que j’ai repéré auparavant, un peu miteux mais pas bien cher! J’étends toutes mes affaires pour qu’elles sèchent et je déprime un peu sur mon appareil photo plein d’eau… Le restaurant que je choisis est très très lent, et j’ai très très envie de dormir, je dois donc faire preuve de patience, sans autre choix possible…

 

Le lendemain matin, toutes les affaires sont sèches, et, miracle, plus d’eau dans l’appareil photo!

C’est donc le cœur léger que je prends la route d’un nouveau col prestigieux, l’Izoard. Il n’est pas 9h quand j’y arrive, autant dire que la montagne n’est qu’à moi et mon vélo à cet instant.

 

Je redescends à toute allure vers Guillestre, où je me prépare de précieux sandwichs au fromage et jambon local pour le reste de la journée. En repartant, je prends la roue d’un local très sympa, avec qui je partage ma route quasiment jusqu’à Embruns. Cela me remet un peu le pied à l’étrier, je commençais à rouler beaucoup trop cool!

Dans Saint André d’Embrun, je quitte la vallée pour la haute montagne, cela commence par 18km pas trop violent à 5% jusqu’à un petit mémorial de la Retirada. Je m’arrête pique niquer, il est 13h. Je discute avec deux locaux qui sont aussi monté en vélo mais il ne monte pas jusqu’en haut.

En effet, la route se transforme ensuite en chemin pendant 9km, et ce à 9% de moyenne. A 2500m d’altitude, tout est majestueux, c’est pour ces moments là que je pars ainsi.

Arrivé au sommet, un tunnel barre le col par dessous, 500m obscurs et boueux. Je le traverse aussi vite que je peux mais mes yeux mettent un bon moment à s’habituer au faible éclairage de ma lampe.

Arrivé de l’autre côté, la vallée est tout aussi inqualifiable, avec cette magnifique piste dévalant la pente au gré d’innombrables lacets.

La descente est assez douloureuse pour les bras et les mains, obligés de tenir le guidon tout en freinant…

C’est avec joie que je termine la descente sur un revêtement dur et fait la transition vers le camping sur la fin de la descente du col de Vars.

Du bitume!!!

Il est 16h30 quand j’arrive à Jausiers, pour une fois j’ai le temps de boire pleins de bières! Mais encore une fois, pas grand monde avec qui discuter sinon un prof des DOMs profitant des vacances pour utiliser sa caravane et son vélo laissés en métropole! Un bon repas par là dessus et au lit.

 

Les orages de la nuit ne m’ont pas trop dérangés, et la tente n’est pas aussi trempé qu’au Mont Cenis. Mais le ciel est bas et la température pas bien élevée non plus.

Il est 7 heures moins le quart quand j’attaque le géant à la sortie du camping, 22km et 1500m de montée. Les nuages n’insistent pas trop au début et je peux profiter du Mercantour comme il se doit. Malheureusement, sur les derniers kilomètres, les nuages me tombent littéralement dessus, dans un brouillard épais, une pluie tenace et une température glaciale.

Mon GPS affiche 3 petits degrés, je suis congelé dans la montée. Arrivé au col de la Bonette, je ne fais pas le tour de la cime, je n’ai aucune visibilité et mon corps est en alerte rouge.

J’attaque la descente dans l’espérance de la chaleur méridionale, je ne trouve qu’une pluie glaciale.

Je commence sérieusement à m’inquiéter pour mon intégrité physique, ce qui je vous l’avouerais ne m’arrive qu’assez rarement. Je suis obligé de m’arrêter régulièrement, pour laisser échapper mes tremblements. Comme je ne peux pas rester arrêter trop longtemps, je hurle pour me réchauffer, un cri sauvage et brut qui me réconforte comme une bête. Les panneaux défilent mais Saint Etienne de Tinée est encore à une quarantaine de kilomètres… Et dans mes souvenirs, rien sur la carte d’ici là bas. Je me convaincs alors qu’il ne me reste plus qu’une petite heure de souffrance et qu’à 2000m, il fera sûrement meilleur.

Après 12km de descente, un village, un espoir, Bousieyas. Je ralentis, je crois au miracle et je vois un petit panneau “Gite” avec de la lumière. On est sur le sentier de la GTA, Grande Traversée des Alpes, on connaît la montagne ici… J’ai du mal à y croire, j’ai du mal à parler, je prends un café allongé, je m’installe, congelé et dégoulinant. On m’apporte une serviette pour me sécher et une grosse couverture polaire. Je cale mes gants sous mes cuisses et je fais peur aux randonneurs avec mes tremblements incontrôlés. Apparemment les gérants ont l’habitude… Après une petite demi heure, je suis requinqué et prêt à affronter le reste d’une journée qui est loin d’être finie!

J’essore mes gants et repars sous les yeux un peu étonnés des montagnards, limite fier de moi! Il est à peine 10h et j’ai déjà brûlé quelques calories!

Dans la descente, je croise le départ de la grande route des Alpes. Je m’inquiète pour eux si ils montent aussi la Bonnette, ils sont tous en cuissard et maillot court… J’apprendrais par la suite qu’ils s’arrêtaient à Auron mais qu’ils avaient fait la Bonnette dans les mêmes conditions que moi le lendemain. Je dois être une petite nature!

Le col Saint Martin m’emmène à la Colmiane sous un climat beaucoup plus tempéré sans être caniculaire. Je profite autant que je peux de cette dernière journée dans les Alpes Maritimes.

Après une pause alimentation à Saint Martin de Vésubie, je monte au col de Turini, dernier “grand” col du voyage. Au sommet, il est déjà 16h30 et j’ai déjà monté quasiment 4000m.

La fin est assez cool, avec la mer en point de mire, des paysages méditerranéens idylliques, des petits routes incroyables tout en lacets.

Arrivé au col de Braus, une dernière portion en chemin m’attends, elle passe sans difficulté, dans l’euphorie de profiter de chaque instant avant l’arrivée.

J’arrive sur la côte par Saint Agnès, puis je prends des petits routes tout en relance jusqu’au camping de Menton, il est 19h…

Je m’installe tout en discutant avec un voisin mystique, voyageant depuis une vingtaine d’années autour du monde en vélo. La discussion métaphysique en anglais me passionne mais de basses considérations telles que la faim et le sommeil m’empêchent de prolonger plus en avant notre conversation…

Je profite de la proximité avec l’Italie pour manger ma meilleure pizza de l’année. La remontée au camping me rappelle les efforts consentis cette semaine, je ressens une très grande fatigue mais de celle qui ne fait pas souffrir.

 

Les orages de la nuit ne me perturbent guère encore une fois, la douceur séchant tout avant mon réveil.

Je profite du lever de soleil sur la Méditerranée puis je récupère mon sac à la poste avant de rentrer chez moi par un trajet trop long.

Arrivé à Nantes, je cours attraper le train pour Saint Etienne de Mont Luc, avec vélo et bagages, trop impatient de retrouver ma famille (train qui a attendu la correspondance finalement…). Le trajet de la gare à chez mes beaux parents est long et court à la fois, triste et heureux de terminer l’aventure.

Voilà qui met un terme à l’un de ces voyages qui me donne tant envie de repartir…

8 réflexions sur « Alpes 2015 »

  1. Je suis quant même bluffé, par les dénivelés journaliers, tout cela avec un vélo très lourd et ses pneus Marathon certes adaptés aux chemins mais si lourdauds…
    Je connais une bonne partie de tous ces paysages, mais jamais montés ainsi dans une aussi belle traversée.
    J’aurais aimé participer à un tel périple, mais j’ai choisi d’autres chemins…
    Merci de ce compte-rendu passionnant et ultra illustré.

  2. que dire … ça me laisse … admiratif. Même si tu me dit le contraire, je vois ça comme un bel exploit. Dur à envisager avec mon vélo couché traction directe, surtout sur les chemins caillouteux.

  3. Bravo super.. j admire … je suis en train de me prépare un gravel avec porte bagage .. C est un gt grail carbone. ..j ai hâte de pouvoir commencer …cordialement

  4. Une sacré balade, je reconnais bien tous ces beaux paysages, j’ai fréquenté ces lieux mais pas en une fois. Tes tremblements me rappelle également des souvenirs que seuls les cyclos connaissent.
    Bravo

  5. Bravo pour ce périple,
    impressionnant le dénivelé et quel plaisir ça a du être………
    t’as encore de belles années devant toi profites en bien !
    @+

    manala

  6. Bonjour Gabriel,
    Quel plateaux/cassette avais-tu sur ce périple ?
    J’ai cru voir un triple.
    Michaël (rencontré à la Défense au PBP2011)

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