Suisse – premier jour

Je suis parti quelques jours en Suisse et il était temps que je fasse un petit retour!

Jeudi 17 mai, je part en train depuis Rennes, changement à Lyon puis à Genève. J’arrive à Bern en milieu d’après midi, je rejoins mon hôtel en tramway. Voyage un peu éprouvant avec une grosse valise et un vélo dans un sac! Je remonte le vélo tranquillement et je laisse mes bagages à la réception. Je suis prêt à partir pour rejoindre Fribourg.

J’ai une petite sacoche avant pour les affaires dont j’ai besoin sur le vélo : manchettes, coupe vent, gants, portefeuille, appareil photo, piles, opinel, cadenas, pâtes de fruits.
A l’arrière, j’ai une petite sacoche dans laquelle je peux mettre mes affaires (pantalon/short, tshirt, slip, polaire, chaussettes, savon, brosse à dent, dentifrice). Le temps étant pas terrible, j’ai ajouté un maillot manche longue et des jambières. J’en ai pas vraiment eu besoin, mais la température peut vite s’approcher de 0° en mai! J’accroche aussi mon coupe vent imperméable sur le dessus. Et j’ai ce qu’il faut pour réparer (pneu, deux chambres, démonte pneu, rustines, outils, dérive chaîne, attache rapide, flacon d’huile). En quelques kilos je suis équipé pour ce que certains appellent le « tourisme CB », qu’il faut sortir matin midi et soir…

Sportivement, le parcours n’est pas trop accidenté, 37km avec 350m de dénivelé. Le coeur répond bien et je monte les côtes à bonne vitesse.

Avant d’arriver à Fribourg, deux renards me regardent passer, étrange…

J’arrive à l’auberge de jeunesse vers 20h, j’obtiens un lit de justesse, la personne devant moi se voit refuser une nuit supplémentaire (elle a quelques jours de retard). J’atterris dans une grande chambre, seize lits dont quatre ronfleurs et un tousseur, heureusement que j’ai le sommeil lourd!

Je mange un repas typique en prévision du lendemain, très calorique! Plat de charcuterie et fondue moitié moitié. Un demi litre de bière pour faire passer, ce sera plus facile pour dormir avec le réveil à 5h.

Un local me prévient que c’est difficile par là où je vais, j’appréhende un peu. J’ai des solutions de repli si je sens que ça va pas fort, mais je me suis fait mon tracé et j’aime bien le respecter, coûte que coûte… Et j’ai une furieuse envie d’en découdre, sachant que c’est ma seule « vraie » journée sur le vélo avant d’attaque la semaine de boulot le dimanche…

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